Avec l’arrivée de l’été et des beaux jours, nous sommes nombreux à sortir notre vélo pour des balades de loisir, comme moyen de transport ou pour faire du sport à cette époque de l’année. Le manque d’habitude dans la pratique d’un sport comme le vélo peut provoquer des blessures et des problèmes secondaires lors de l’entraînement.
Par ailleurs, en été, ceux qui ont l’habitude de faire du vélo l’utilisent beaucoup plus et il est normal qu’il y ait plus de compétitions sportives à vélo. Si la position sur le vélo et/ son réglage ne sont pas corrects, un cycliste peut se blesser n’importe quelle partie du corps.
Parmi les blessures les plus typiques des cyclistes, nous pouvons trouver :
- Les blessures au genou sont également très courantes chez les cyclistes qui, d’une parte, subissent une surcharge puisqu’ils sont chargés d’entraîner le pédalage et, d’autre part, en raison du mouvement répétitif.
- Cervicalgies et lombalgies à cause des positions maintenues pendant longtemps, surtout pour le cyclisme sur route puisque la position adoptée sur un vélo provoque une hyperextension cervicale avec la compression articulaire correspondante. Une position sur le vélo trop horizontale pourrait provoquer une dysfonction cervicale, tandis qu’une position trop verticale pourrait entraîner une dysfonction lombaire.
- Si la selle est trop haute, il peut se produire une douleur sur la face externe du genou. Si la selle est trop basse, il peut se produire une douleur sur le ménisque externe du genou.
- Une distance incorrecte du guidon peut produire une lésion au niveau du coude et de l’épaule.
La pratique continue et régulière du cyclisme, que ce soit de manière compétitive ou pas, jointe aux nombres d’heures que passe le corps sur un vélo oblige le dos à faire de grands efforts pour soutenir et maintenir le corps, ce qui finit par accroître le stress de certaines parties de celle-ci. Même si ce ne sont généralement pas des blessures d’une extrême gravité, il faut en tenir compte néanmoins puisqu’elles peuvent compromettre la pratique normale de ce sport et avoir un impact négatif sur le rendement. C’est pourquoi il est fondamental que le cycliste ait un vélo adapté à sa biomécanique de telle sorte que le pédalage ne lui provoque aucune blessure ni gêne.
Cervicalgie ou douleur de cou
Les disfonctionnements les plus fréquents détectés dans le cyclisme sont le dos avec les cervicalgies et les lombalgies. Nous allons ici nous centrer sur la cervicalgie ou douleur de cou dont souffrent couramment les cyclistes. La position habituelle du cycliste, regard en face de manière fixe, produit une contraction prolongée des muscles de la nuque et es épaules, ce qui provoque une hyperextension du cou, principale cause de la cervicalgie ou douleur de cou.
La douleur de cou est provoquée par de mauvaises positions de stress mécanique prolongées qui peuvent développer des contractures musculaires, des distensions musculaires ou des points de détente myofasciaux.
Lorsque le cycliste se met en place sur le vélo, la position des vertèbres se modifie de manière significative, ainsi que des articulations et des ligaments en rapport avec notre position habituelle debout. Tandis que la position de la colonne dorsale ne varie pas beaucoup, la colonne cervicale reste en extension forcée lorsqu’il s’incline sur le guidon puisqu’il doit étirer le cou vers l’arrière pour regarder en face. Cette hyperextension des muscles de la partie postérieure de la colonne cervicale fait que ceux-ci doivent travailler encore plus. Par exemple, dans la position qu’adopte un cycliste dans un contre-la-montre, il se produit une flexion plus grande de l’articulation de la hanche en plaçant la colonne plus horizontale, ainsi qu’un plus grande extension du cou.
La douleur cervicale peut être due à une position trop repliée ou trop étirée.
Les gênes cervicales peuvent également être dues à la position sur le vélo, comme par exemple une selle trop en arrière et des genoux trop avancés, ou un guidon trop bas.
Comment utiliser INYBI
La littérature scientifique et la pratique clinique démontrent que les cyclistes poussent la langue contre la mandibule inférieure pour avoir plus de force pour pédaler. Cela peut provoquer l’apparition de la position trop avancée de la tête et maintien de la contraction de la musculature d’extension, ainsi que l’hyperextension de la musculature cervicale. INYBI, en combinaison avec d’autres techniques, peut favoriser le traitement de ce type de pathologies.
Pour traiter ces pathologies nous pouvons faire un traitement classique physio-thérapeutique ou nous pouvons faire un traitement en utilisant INYBI en plaçant les fingers de celui-ci entre l’occipital et l’axis, comme le montre dans la vidéo notre collègue Teresa García Jiménez de la Clinique de physiothérapie intégrale et professeure de la EOM Zaragoza.
Nous travaillerons sur l’hyperextension occipitale et traiterons par ailleurs la base de la langue pour éviter l’hypertonie musculaire qui provoque l’avancée excessive de la mandibule. Pour ce faire, avec un gant nous ferons un prélèvement intrabuccal au plancher de la bouche où est situé le muscle mylo-hyoïdien, la base de la langue. Avec la main externe nous rechercherons l’angle de Goniac pour avec l’autre main chercher le plancher buccal. Puis nous travaillerons la ligne médiane centrale qui relie la partie droite du mylo-hyoïdien avec la partie gauche.
Pour terminer, nous pouvons accroître la vibration de l’INYBI pour terminer de détendre la musculature sous-occipitale. FEEL RELIEF & GET an INYBI!